Yaho !
Les Rencontres de l'Instant sont achevées depuis un certain temps, mais j'ai pas encore eu l'occasion de blablabla...
Un bruit de fond plutôt agaçant prenait de l'ampleur au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient dans ce manque d'inspiration regrettable. Une probable hypothèse voudrait que l'aéroport non loin de là en fut la cause, une autre, que nous choisirons pour sa crédibilité, suggèrerait que trois ogres de mauvais poil se soient mis à creuser des trous, à la recherche d'une chaussette à pois. Hum. La sorcière, abandonnant toute utilisation de ses cordes vocales, s'apprêta à souffler nonchalamment sur de vieux grimoires entassés là, avachie et les bras ballants sur la Table des Expériences Douteuses. Un nuage de poussière d'une taille respectable se souleva, dévoilant une chemise en carton sur laquelle étaient inscrits à la va-vite " Archives Craignos". La flemmarde fronça les sourcils. Grotesque. Non pas que le désordre de la TED l'impressionne, au contraire, elle trouve ça chaleureux et rassurant, mais que la découverte des AC -et leur rapide feuilletage- lui tira une grimace.
Un coup de vent chaud s'engouffra par la porte en bois bien abîmée et laissée grande ouverte -certainement par négligence- et emporta avec lui quelques documents compromettants envolés de la chemise qui avait été soigneusement disséquée avec le plus grand masochisme. Se déposèrent sur le sol boueux de la forêt des AC datant de plusieurs années en arrière. Voire des siècles ?
...
Wow. Quelle tristesse...Ainsi se résume mes déboires -séances d'ennui et autres brevets blancs- ...Wow. Tout ça pour dire qu'une partie de l'évolution du blog s'est envolée vers d'autres cieux : je fais de la place !
Si je manque d'idées d'ici les jours à venir, il est aussi fort probable que je montre à nouveaux quelques strips. Vous -et moi-même- n'avez -n'avons- pas fini de souffrir. Ceci...N'est que le commencement !!!!! >.<
Une nouvelle bourrasque, dans toute sa sympathie, emporta au loin les derniers résidus de papiers et de bouillasse. La narration a envie de dire : après tout, tant mieux. Nous ne les oublierons pas. Et la main gauche sur le coeur, yeux solennellement clos, elle referma la porte, plongeant à nouveau dans l'obscurité...
A un de ces blablabla...